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Donald Trump doit comparaître la semaine prochaine. Il est accusé d'avoir utilisé des fonds de campagne pour acheter le silence de Stormy Daniels, une ancienne star du porno. La démocratie américaine va ainsi vivre une nouvelle séquence inédite dans son histoire. De son côté, l'actuel locataire de la Maison Blanche, Joe Biden, a préféré ne pas commenter cette mise en accusation alors que le milliardaire pourrait bien être une nouvelle fois son adversaire à la prochaine présidentielle. Donald Trump est inculpé par le procureur de Manhattan, Alvin Bragg. Cet Afro-Américain de 49 ans est le premier noir à occuper ce poste. Sans surprise, l'ancien président américain l'a ouvertement accusé d'être un "raciste à l'envers". Il participerait à un vaste complot mondial et mènerait une "chasse aux sorcières". Cette rhétorique au vitriol qui résonne aux oreilles de nombreux trumpistes. Une personne tient une pancarte Une personne tient une pancarte Cette inculpation pourrait faire tomber Donald Trump. Mais elle pourrait aussi servir l'ancien président qui capitalise régulièrement sur son prétendu rôle de victime d'une chasse aux sorcières.Image : David Dee Delgado/REUTERS Mais être le procureur de Manhattan, ce n'est pas seulement être aux manettes des enquêtes qui visent l'un des habitants les plus célèbres de New York. C'est aussi se retrouver au cœur du poumon de la finance mondiale et à la tête d'une juridiction qui gère plusieurs dizaines de milliers d'affaires par an, dans lesquelles, comme le rappelle le New York Times, "les accusés afro-américains sont poursuivis de manière disproportionnée". Dans le Harlem des années 80 Lors de sa campagne pour accéder à ce poste, pour lequel il faut se faire élire, Alvin Bragg a promis de poursuivre sa lutte contre les violences policières contre les noirs, dans une ville qui entretient une relation compliquée avec la police. Alvin Bragg a expliqué être en rupture avec ses prédécesseurs pour avoir été victime et témoin d'abus en grandissant à Harlem, dans les années 70 et 80, alors que New York était en faillite et sombrait dans le crime. On lui a pointé un couteau sous la gorge lorsqu'il avait dix ans. Adolescent, un policier a pointé son arme sur sa tête, l'accusant de vendre de la drogue, fouillant ses poches. "Il ne fallait pas avoir fait des études de droit pour savoir que c'était une injustice". ----------------------------.
NO03Y7EPUA32RVI7B2KT.CZV KTUECH8SNE8SOR8Z934P.IA2 KP8DMG1VKVY4OF2BUB5P.QCR 8XNMO6AUO851SX6VHFYA.DNI Les services de renseignement nigérians (DSS) indiquent avoir identifié certains acteurs clés dans ce qu'ils présentent comme une tentative de mise en place d'un gouvernement intérimaire. Ils les accusent de vouloir "saper l'Etat civil et plonger le pays dans une crise qui aurait pu être évitée". Selon les services de renseignement du Nigeria, les complotistes prévoiraient par exemple organiser des manifestations violentes dans les grandes villes nigérianes pour justifier l'instauration de l'état d'urgence. Les acteurs du complot auraient aussi la volonté d'empêcher l'entrée en fonction des parlements, au niveau fédéral et aussi au niveau des 36 Etats fédérés. Une mise en garde qui interroge Mais Malik Samuel, de l'Institut d'études de sécurité (ISS), reste prudent sur ce présumé complot. "Je me demande jusqu'où ce complot est réel. Car les services de renseignement disent aussi dans leur communiqué qu'ils continuent de surveiller. Si cela était sérieux, comme ils le disent, pourquoi attendre alors que vous avez déjà découvert le complot ?", indique le chercheur spécialiste du Nigeria à la DW. Bola Tinubu, de l'APC rencontre à Abuja des sympathisants au siège de campagne du parti après avoir remporté les élections présidentielles (01.03.23)Bola Tinubu, de l'APC rencontre à Abuja des sympathisants au siège de campagne du parti après avoir remporté les élections présidentielles (01.03.23) Bola Tinubu a obtenu 8,8 millions de voix dans la course à la présidentielle dans un Nigeria qui compte plus de deux cent millions d'habitantsImage : Ben Curtis/AP/picture alliance Les DSS affirment qu'ils vont prendre des mesures contre ces "éléments malveillants afin de contrecarrer leurs odieuses intentions". Les services nigérians de renseignement ont présenté leur mise en garde une semaine après que le candidat, arrivé deuxième au scrutin présidentiel, a de nouveau contesté la victoire du candidat du parti au pouvoir, Bola Tinubu. Atiku Abubakar a ainsi officiellement introduit un recours il y a une semaine. Il avait été précédé la veille par le candidat de l'opposition, arrivé troisième, Peter Obi. L'opposition appelle au calme Malik Samuel, de l'ISS, ne pense toutefois pas que l'opposition soit derrière cette tentative de renverser l'ordre constitutionnel. Les candidats Peter Obi (à gauche), Bola Tinubu (milieu) et Atiku Abubakar (à droite) Les candidats Peter Obi (à gauche), Bola Tinubu (milieu) et Atiku Abubakar (à droite) Selon l'opposition, le scrutin présidentiel a été émaillé de fraudes massivesImage : K. Gänsler/DW, Shengolpixs/IMAGO, EKPEI/AFP "Toute l'opposition appelle au calme. Aucun opposant n'a appelé ouvertement à la violence. Je crois que nous devons attendre les recours déposés devant la justice", constate le chercheur. Malik Samuel juge aussi très improbable l'hypothèse d'un putsch. Le dernier coup d'Etat militaire au Nigeria remonte à 1993. L'actuel président Buhari, qui est un ancien général, a d'ailleurs pris le pouvoir une première fois par les armes, en 1983, avant d'être renversé deux ans plus tard. Le président Muhmmadu Buhari ne s'est pas encore exprimé sur l'installation présumée de ce gouvernement intérimaire. Le président élu Bola Tinubu, qui doit entrer fonction en mai, n'a pas non plus commenté cette annonce. Selon des chiffres avancés par l'Onu, les violences dans l'est de la RDC ont fait 1.300 morts en cinq mois, la plupart victimes des attaques de groupes armés comme le M23, les ADF ou la Codéco Pour Omar Kavota, responsable du Cepadho, une organisation de défense des droits de l'Homme, la situation serait même plus grave que ce que décrit l'Onu. Il estime que "les chiffres avancés par le Haut-Commissaire de l'Onu aux droits de l'homme sont relatifs parce qu'en vérité c'est beaucoup plus que ce qui a été avancé." Une présence militaire peu efficace Plusieurs initiatives ont été mises en place, notamment l'envoi des troupes de la Communauté des pays d'Afrique de l'Est, dont la RDC fait partie depuis mai dernier, pour résoudre le problème sur place. Les troupes ougandaises sont venues se joindre ce vendredi (31.03) aux autres pays qui ont déjà des soldats dans la région, comme le Kenya et le Burundi. Plusieurs soldats burundais lourdement armés arrivent à GomaPlusieurs soldats burundais lourdement armés arrivent à Goma A l'image de ces soldats burundais, les troupes étrangères sur place sont critiquéesImage : Alexis Huguet/AFP Il est impératif que la protection des civils soit au cœur de la stratégie de tels déploiement car les options militaires se multiplient mais les tueries et les exactions continuent. Les civils continuent de vivre dans une souffrance inouïe au quotidien, rappelle Thomas Fessy, chercheur à Human Rights Watch En dehors de l'option militaire qui a montré ses limites, Thomas Fessy évoque un autre volet jusque-là ignoré et qui est pourtant primordial pour la résolution de la crise. "Il faudrait que la stratégie gouvernementale et régionale intègre la question de l'impunité. Redisons-le, il n'y aura pas de paix sans justice pour les innombrables crimes graves commis depuis plusieurs décennies et que l'on continue de documenter jusqu'à aujourd'hui", estime le chercheur. En effet, selon Kivu Security Tracker, qui comptabilise les victimes dans l'est de la RDC depuis 2017, les violences dans la région ont fait près de 10.000 morts et 20.000 victimes si l'on ajoute notamment les très nombreux enlèvements pratiqués par ces groupes. Les chiffres des viols, eux aussi très nombreux, sont pour leur part plus difficiles à évaluer.
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